Malheureusement, nous ne pouvons que constater que les faits divers se multiplient à Cahors ces dernières semaines. En plein centre ville, et en pleine journée.
À 14h45, ce mercredi 17 avril 2024, il y a maintenant 7 mois 16 jours, le bureau de tabac-presse « Le Khedive » situé au 24 Boulevard Léon Gambetta, 46000 Cahors, a en effet fait l’objet d’un braquage.
Fort heureusement, le suspect a pu être interpellé rapidement et mis en garde à vue, dès sa sortie du commerce. Il a été condamné dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité à une peine de 26 mois de prison dont 18 mois avec sursis probatoire pendant deux ans, avec interdiction de paraître à Cahors, interdiction de rentrer en contact avec la victime et obligation de réparation du dommage subi. Il lui était également fait interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.
Le prévenu a été placé en détention à l’issue de sa comparution. Il dispose d’un délai de 10 jours pour interjeter appel.
Pour autant, la « répétition » de ces actes dans des villes moyennes a de quoi interpeller. Quand on fait le choix d’habiter ou de travailler dans une ville comme Cahors, c’est pour bénéficier, au delà des services du quotidien, d’un cadre de vie paisible, tranquille, et d’une qualité de vie meilleure que dans les grandes métropoles. À plus forte raison quand le montant des impôts locaux est aussi élevé.
Si Cahors n’est pas encore Chicago, loin s’en faut et il faut le rappeler, ces faits divers à répétition ou encore le récent reportage sur le trafic de drogue dans notre cité méritent d’ouvrir le débat sur la sécurité dans notre ville. Il ne faut en aucun cas « s’habituer » à ce genre de nouvelles, ou banaliser la situation.
Ce sujet, qui ne doit pas rester tabou, nous parait central pour l’avenir de notre ville, au même titre que la question de l’emploi, de l’économie et du pouvoir d’achat (fiscalité locale).
Nous aurons largement l’occasion d’y revenir et de développer notre programme en la matière.
Mais certains choix interrogent : au regard de l’évolution du contexte national par exemple, est-ce bien logique que les effectifs de la police municipale soient restés stables entre 2018 et 2024 (10 postes; chiffres issus des budgets 2018 et 2024) quand dans le même temps, les effectifs de la filière culturelle sont passés de 8 à 15 ?
Tout est une question de choix (politiques) et de priorités, mais ceux de la municipalité ne sont pas les nôtres sur ce sujet !