Cahors et son territoire
Cahors est une ville située sur le fleuve du Lot en Occitanie, dans le sud de la France. Elle est connue pour son vin rouge intense, ses jardins municipaux bien entretenus et le pont Valentré, un pont médiéval doté de 3 tours. Dans la vieille ville, on trouve des maisons à colombages et d’étroites ruelles. L’imposante cathédrale Saint-Étienne, de style gothique et roman, arbore de grands dômes et des fresques vieilles de plusieurs siècles.
La superficie de la commune de Cahors est de 6 472 hectares, soit une étendue supérieure à celle de la ville de Bordeaux (4 936 hectares).
À Cahors, l’altitude varie entre 105 et 332 mètres, avec une altitude moyenne de 208 mètres au-dessus de la mer.
La ville de Cahors a la particularité d’être une presqu’île. La barre de relief, constituée par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente en effet à un pont supplémentaire. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.
La commune est composée de plusieurs quartiers :
- Le secteur sauvegardé (Badernes, Chapou, Libération, Soubirous)
- Le quartier du xixe siècle (Quais, Hôpital, Gare, Saint-Namphaise)
- La Croix-de-Fer, la Plaine du Pal et La Gravette
- Sainte-Valérie, Lamothe, Regourd, Les Tuileries
- Saint-Henri
- Terre-Rouge
- Cabessut, Coty, Camp des Monges
- Bégoux, Le Payrat
- Saint-Cirice, Les Ramonets, La Marchande
- Saint-Georges, Routes de Toulouse et de Lalbenque, La Rosière
- Lacapelle
La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu’à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Thibert au roi de Navarre, Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion puis, plus tard, du Prince Noir.
Ainsi, la cité, qui s’étendait sur l’ensemble du cingle du Lot, dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l’un des évêques de Cahors Saint Didier, dit aussi Saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu’une muraille dont le tracé correspond à l’actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Magyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l’Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n’empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l’importance.
Reste qu’au sein même de la cité le conflit s’éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s’arroger le pouvoir.
Le , l’évêque de Cahors, Barthélemy, et les consuls de la ville s’entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles.
Le , dans une déclaration faite publiquement dans l’église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu’il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots.