Le déclin socio-économique de Cahors et de son territoire : Stop ou encore ?

Les choix politiques ont un impact direct sur notre quotidien.
Nous alertions il y a un an déjà sur la situation socio-économique alarmante de notre territoire, chiffres de l’INSEE à l’appui.

Force est de constater qu’aucune amélioration n’est perceptible, au contraire.
La population continue de stagner à Cahors (20 141 habitants actuellement contre 19 948 en 2009) là ou d’autres villes ont vu la leur progresser de manière dynamique sur la même période : Montauban par exemple est passé de 56 126 à 61 919 habitants, Auch est passé de 21 792 à 23 041 habitants.

La population par grandes tranches d’âges à Cahors poursuit la même évolution depuis 2009 : les jeunes (0 à 14 ans et 15 à 29 ans) et les actifs (30 à 44 ans et 45 à 59 ans) sont toujours moins nombreux. Le taux de chômage est supérieur à 18% à Cahors (il était déjà de 15,7% en 2009), le nombre d’emplois dans la zone est en diminution (14 389 selon le dernier chiffre connu contre 14 861 fin 2009) tout comme le nombre d’actifs ayant un emploi et résidant dans la zone (7 192 contre 7 636 fin 2009). Le nombre de logements vacants demeure très élevé (1 662 contre 1 542 fin 2009).

Tous ces chiffres sont à retrouver sur le site de l’INSEE 
Et la traduction concrète de tout cela ? Il se suffit de se promener en centre-ville un samedi après-midi pour mesurer les effets de la politique mise en œuvre par la majorité municipale depuis 2009 ! Les fermetures de magasins et « d’institutions » de la commune se multiplient ces derniers mois (Camaïeu, Burton, Le Lamparo, pharmacie place Chapou…). Le boulevard Gambetta encore si vivant il y a quelques années se désertifie chaque jour un peu plus.

Les causes sont connues et identifiées : une fiscalité qui frappe les ménages et les professionnels écrasante (860€ de taxe foncière par habitant à Cahors contre 671€ par habitant en moyenne dans les communes de taille comparable), une politique du stationnement faisant fuir les automobilistes et les consommateurs (sous traitance du contrôle du stationnement, augmentation du montant des PV à 22€ désormais), construction et promotion de grandes zones commerciales périphériques qui concurrencent le commerce de centre-ville, volonté non dissimulée de piétoniser le centre-ville et de chasser la voiture, offre en matière de logement inexistante ou hors de prix, insécurité palpable et devenant préoccupante.

Face à ce bilan, fruit de la politique menée depuis 16 ans par la majorité actuelle, la question qui se pose est la suivante :
STOP ou ENCORE ?

Alors que les élections municipales se profilent dans moins de 2 ans, en 2026, nous vous partageons cette citation de J.F Kennedy sur laquelle nous invitons chacune et chacun d’entre vous à réfléchir : « Le changement est la loi de la vie. Et ceux qui ne regardent que vers le passé ou le présent sont certains de manquer l’avenir ».